• Salsa sous la table, avec les yeux rouges
    Salsa sous la table, avec un verre a la main
    Salsa sous la table, les fesses par terre
    Salsa sous la table, avec Léo
    Salsa sort de la table
    et va embrasser VaVa.
    Salsa, restée trop longtemps hors de sa table,
    retourne alors sous sa table.
    Salsa sous la table, dans sa cabane
    Salsa sous la table, est mal.
    Deux hommes dont VaVa discutent autour d'elle.
    Deux assis sur sa table.
    Salsa sous la table, pète un câble.
    Salsa sous la table, Salsa va danser.
    Salsa n'est plus sous la table,
    où est-elle ?
    Salsa danse, 
    les mecs autour d'elle la regarde.
    Salsa est belle
    Salsa est bien
    Salsa sourit
    Salsa par terre, sur le sol et non sur la table.
    Garce pète un câble, gronde Salsa.
    Salsa n'est pas contente, et désespérée,
    Salsa retourne sous la table.
    Salsa sous la table, elle écoute DJ Garce.
    Salsa va s'endormir sur scène,
    Salsa part.
    Salsa marche dans les rues de C., loin -
    Salsa rentre voir sa table.
    Salsa sous sa table, c'est le lendemain matin.
     
    Garce -

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  • La mort nous prend, 
    comme la charrue avant les boeufs.
    Le sang nous colle, comme les mauvaises notes de notre enfance.
    Les globes oculaires révulsés, les babines retroussées.
    Le coeur déchiré par les hauts qui durent, le vent.
    Le mât est tombé.
    La nuit sera tombée, tu n'es toujours pas là.
    La drogue, les favelas, le sexe.
    Keith a reprit cette chanson mais le plus dur reste a 
    accomplir.
    Perdu sur la colline,
    Label 5 est là.
    Il me désaltère, jusqu'a ce que mon corps se reflète.
    Comme une maladie dans mon corps de beurre,
    le noeud de Dieu.
    Je me détache, je roule.
    Je te roule, je te fumes.
    Tu m'étalonnes, je suis l'étalon de tes darons.
    Pierre où est la feuille ?
    J'ai des ciseaux.
    Le voila, ton maudit papier.
    C'est de l'OCB,
    je passe sur CNN dans mon string en dentelle.
    Dita avait le même, mais elle n'est plus.
    Avec Marilyn, avec Charles, avec Monroe, avec Manson.
    Plastique de toi, je suis dingue de toi.
    Loin du Nil de ta folie,
    coule le fleuve de sang de ton envie.
    Ecrasée par ton orgeuil, je ne donne plus de sens a ma vie.
    Pourtant, tu as trouvé le sien.
    La fin est proche, ami guimauve.
    L'or noir, la mort est là.
    CREVE, Cochon.
    Salsa & Garce -

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  • Rouge dans mon coeur,
    ton nom est sur mon épitaphe,
    Main de fer, croix de bois.
    Je le cherche mais Manu a une activité manuelle.
    Cherche le verre,
    le vert de l'espoir, 
    mais va vers là où ton coeur te dit d'aller.
    Je fume, un joint et je m'évapore.
    Arrache mon collant,
    dégrafe mon soutif, Jean-Michelle.
    Je ne veux plus de douceur,
    mais le rouge de ton sang.
    Rrrr, je vais te tuer - Espèce de Q blanc.
    Rentre et ne me parle pas.
    Garce -

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  • Quand je vois ton ombre sur mes lunettes,
    toi, le Socrate de mon coeur.
    Fais moi accoucher de cette chèvre royale,
    dormant sur le côté du ruisseau.
    Lumière de mes nuits, feux de mes pluies.
    Douceur automnale dans mon hiver de papier,
    kraft de mauvaise humeur,
    je ne peux plus mourir en silence.
    Ton étau de ouatinne me comprime dans un océan de voluptés,
    merci aux artistes et aux papys,
    Loin de ma vie, le phare n'a plus de sens.
    Salsa -

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  • Entend le pouvoir, raton baveur.
    Lustre dans la cabane au fond du jardin, 
    plus de papier dans le rouleau,
    douceur automnale, dans ta caravane.
    Plus de papier dans la bouteille,
    recyclage ne s'arrête jamais.
    Nom d'une pipe, ta pipe Jean Malraux.
    La litanie du pouvoir.
    Man, où est Ray ?
    Registre de lettres, arrête de me suivre.
    Tu me hantes l'esprit.
    Sur la plateforme pastèque, je vacille.
    Sur ta barre de pole-dance, de façon langoureuse.
    Rame, et suis ma petite fleur -
    Vierge. Chaste que tu es, je ne t'aime plus...
    Appelle le chat, va -
    Siffle le, mignonne,
    et allons voir si la rose embaume le jardin.
    Sors de toi-même et suis moi, catin.
    Rrrr, tu va peut-être péter un câble, 
    ou deux.
    Mais darling, it's life.
    Les Pussy Riot et Kathleen Hanna.
    Libertad
    Libertad
    Libertad
    Loin de toi, petit fracas de bois.
    Papon ou Paxton, nos mémoires sont gravées.
    Seconde, tu restes en moi.
    Pleure pas, François est là -
    Teint moi la main, macaque.
    Pleure, salope.
    Cela t'apprendra a lâcher les hommes.
    Salsa & Garce -

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  • Sexe a pile - femme de l'homme.
    Plume ma poule, là, sur ta colline.
    Roule et ne t'arrête jamais -
    Ta vie intérieure me fais mal avec sa langue.
    Rrrr, péterais-je un cable ? Ma colère.
    Monte, j'irais pisser sur ta tombe,
    ça sera immonde comme la fin du monde.
    21 Décembre 2012, barre toi -
    Tu m'entraînes, tu t'en sors.
    La vie est montagne, arrête toi et sent ta mort.
    Salsa & Garce -

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  • Mon âme ressort quand je regarde tes ongles.
    Mon furet s'appelle Pascal,
    sur ton ombre courroucée.
    Mais mon roseau rouge n' arrête pas de penser.
    C'est la poire.
    Sang de cochon versé pour le pardon de Carrie White.
    J'ai donné le cerf aux chiens, qu'ils fassent eux mêmes la curée.
    Mais j'aime le Malibu, Las Vegas, et les gigolos.
    J'ai besoin d'argent,pas de beef, pas de sexe et de steak.
    Tout ce que tu as a faire,
    c'est rêver mon bon Charles.
    Etre ou ne pas être ?
    Ne pas être.
    Salsa & Garce -

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  • Premier février de mon coeur, 
    je pleure de sommeil dans tes egouts.
    La sueur de la passion, 
    dans le vibreur de mon iPod TOUCH.
    Je m'en souviens, je m'en souviens.
    Je veux toucher ton mascara d'asphalte noire.
    Coulante au soleil,
    glacée en hiver,
    dors sur ce corps,
    mon être, mon Verbe.
    Salsa -

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  • Là où je t'égorgerais, sur la route.
    Là où les montagnes respirent, et le soleil se couche.
    Là où tu te meurs, entre les herbes folles.
    Je serai loin de chez moi, mais près de toi mon amour.
    Là où ton corps ensanglanté sera abandonné.
    Là où je te couvrirais de sang de boeuf, mon bébé.
    Le soleil est toujours jaune dans ce près.
    Là où je t'enterrerais.
    Je te sucerai jusqu'a ce que ton coeur ne batte plus -
    Bien portant, bien mort.
    La cabane est faite de bois, 
    mon âme est juste pierre.
    Pierre ? Pierre ? 
    Pierre est retourné avec Pierre.
    Dors, dans ton trou.
    Pleure dans la boue.
    Reste sur ton spectre et reste dans la vie comme un oiseau effarouché.
    Tu me fais peur, mais c'est là où je te chanterais
    mon cordon du mâle.
    Teub de ton espoir, batarde.
    Eclater ton crâne de cette pioche dorée.
    Fils de catin,
    cours petite sauterelle mais ne t'arrête jamais.
    Jusqu'a ce que la faucille maléfique vienne faucher ton blé mystique.
    Psaume 145, ou Psaume 7,
    peut importe car c'est là où je t'emmenerais, 
    mon enfant.
    Salsa & Garce

     


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  • Bonne Garce,
    mirabelle de mon coeur, 
    le siamois de ton coeur,
    le bras autour de ton cou te fais suffoquer.
    Et je suis perturbée depuis longtemps déjà.
    Je ne vis pas, je m'étiole comme un nuage de barbe a papa.
    Comme la mort de ton coeur mord.
    Attrape le rêve au passage, 
    pleure dans ton mouchoir, Garce.
    Salsa -

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  • Toi, sur ta couleur café au lait,
    Tu rêves du gros, du bol, de pet.
    Toi, cahiers a la main, tu ne penses qu'a lui.
    Lui ne pense qu'a ton corps dans son lit.
    Lui qui vois la femme comme la viande,
    Objectum, subjectum, 
    Tu es son offrande.
    Pars, pars.
    Garde ta Raison, érigé de ta maxime, 
    ose galopin.
    La mie, la crôute, la fourrure du lapin.
    Jésus et le pain.
    Eau de sauce, moulin de mon coeur,
    Bros d'au qui verse la douleur.
    Le lycée, l'académie...
    Le sans coule sur le carrelage,
    professeur violet surgit dans mon âme.
    Son pantalon moutarde,
    dans le dîner de mon coeur,
    Depuis l'enfance, je te connais.
    Salsa & Garce -

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  • Seul devant l'imensitée naturelle, je songe a mon passé de ruban jaune.
    Toi, ruffian au ruban, la balle rouge te follow.
    Elle est douce comme du papier de vert.
    Tu es mon Roi des Aulnes.
    Today, une minute de silence sera pour toi.
    50 ans que tu es mort a Dallas.
    Passe et j'ai la dalle là.
    Ton Big Mac sera le dernier,
    je te donnerais mon portefeuille, Pulp.
    Et si tu arrêtais juste tes fictions,
    et demain, je neigerais sur ta bouche.
    Fiction, Mia Marcellus, 
    arrête de le toucher.
    Ne lui montre pas ton vrai John ou elle tombera amoureuse de toi, et tu moureras -
    Tony Montana, cache toi dans le placard.
    Si John rentre, il manifestera contre moi.
    Il pleut des chiens et des chats,
    sur mes bas blancs et mon café renversé.
    J'ai touché l'au de la piscine,
    mon coeur a une épine, ne rentre pas a la maison où elle s'enfoncera.
    Ha-Ha -
    J. T. Baker, Right From The Start,
    la vie a une géographie.
    La France, l'argent, les flics, je suis blanc -
    Je suis blanc, cheveux blancs.
    Je suis pudeur.
    Je porte des pulls beiges, des pulls gris, des trucs laids, je suis peut-être gay.
    Mais qui je suis ?
    Dieu ?
    Non - je devine en cherchant.
    Cf "Devine".
    Salsa & Garce

     


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  • Avec ta bague de gitane, on dirait une gauloise,
    D'Australie en Allemagne, 
    de Charybde en Scylla,
    avec ta fourrure de rat, 
    il faut vraiment que tu portes.
    Enervée je prend la porte, la poignée, la serrure.
    Tu me fais tourner la tête, 
    je suis donc obligée de partir.
    J'ai une minerve, c'est pour ça que j'ai l'air
    handicapée.
    Fragile fleur des près.
    Alors je met une écharpe, 
    mais hop j'attrape une putain d'écharde.
    Bain de dacryosérum, 
    et ça va mieux.
    Mais l'épine de mon coeur ne s'enlève qu'avec
    le FEU.
    Poignardée depuis mon enfance, 
    je ne peux pas me relever.
    La mort me suit de près.
    Je suis prête.
    J'ai mon rouge de gothique et mes cheveux Médee.
    Le poney fou me saute dessus,
    sans mes yeux, le monde.
    Serais mieux.
    Sauterelle que je suis, perdu d'avance.
    J'avance.
    Grosse minuscule,
    Valium et hum-hum.
    Un petit joint et je tuerais le lapin.
    Viens debout en moi, démon de Socrate,
    réveille ton lynx.
    Réveille ton cerveau, vie ta vie.
    La vida es chula.
    Personne ne m'appel, pourtant je ne suis pas Ulysse.
    Toi aux yeux de pigeon,
    appel moi -
    Salsa & Garce

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  • Amie de mon âme, sortez le champagne
    C'est enfin la fin.
    Musset heureux de dormir le matin,
    observation du repas dominical.
    Henri Abelé, toi qui comble la cours de Belgique.
    Tu fais pétiller mes yeux.
    Pardonne Natascha, le Bob de tes nuits,
    chapeaux de marabouts.
    Chaussures d'ouvriers, tu es prêt a partir.
    A la guerre, comme au chantier.
    Fêtons l'anglais, la nuit de ficelle souple,
    la rugosité de ton ombre.
    Ne rejetons pas ces âmes pures,
    qui hantent nos vies,
    mais tuons-les.
    Fêtons ta chevelure masquée, par les affreux regards.
    Recule dans le gouffre de ta Raison.
    Regarde là, si frèle et pastèque.
    Paris s'enfui, sous la houle courrante.
    Nue et ecervelée, une cigarette dans les narines.
    Gauche, droite, Babord, Tribord
    Navigue et le vent t'emmenera là-bas.
    Parka coupée, coupe-vent parqué
    Hamlet a toujours une idée.
    Paul erre dans ton torce.
    Rougit dans le lac.
    Salsa & Garce -

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  • Comme Jésus, apparaissant sur un nuage,
    avec un fond de trompettes célestes.
    Sans ton coeur de python, tu ne sais déguster le son de ma voix,
    Je veux te voir.
    ¿ Qué soy de verdad para ti ?
    L'image de la vigne.
    Simple, dur, droit, dur, arrête.
    Il ne faut guère de lieux pour trouver le paradis.
    Le titre du Christ qui est oint,
    pas de glaires mon ami.
    La swaggance de mes cheveux,
    bleuits au vernis.
    Arrête de rire, pour ces glaires échappés de ton cou pas Saint.
    Je ris de ceux de Bernard, l'Hermite.
    De hecho, j'aime ton cadavre cireux.
    Un air de Bach sous un cocotier congelé,
    la mer de mon âme réveille ton père.
    Josefo et son aimant de poivre,
    dors mal au milieu de Rome la catin.
    Pardon, jeune dame.
    Catin, Jean Michel je veux ton corps.
    Offre moi ton bijou ou je me pend.
    Avec ce collier de pierres malignes,
    Matinale machination de printemps.
    Hivers en toi, crinière de feu,
    Stop tes mots, et je me vendrais.
     
    Salsa & Garce -

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