• Est-elle belle a l'intérieur ?
    Sous la croûte noire
    du blé fiévreux du temps qui passe.
    Est-elle heureuse a l'extérieur ?
    Même si l'orage menace son brushing,
    sous la domination de sa croyance.
    Parfois le racisme est une justification,
    car fuir n'arrange jamais la guerre.
    Est-elle punie de t'aimer ?
    En aparté, je te raconterais,
    comme Andersen détestait les sirènes.
    J'effacerais ses sourcils,
    avec du fond de teint,
    et pleurerais son ombre envolée.
    Est-elle dévastée de ne pas être comprise ?
    Ainsi, en 1974, Sally a couru dans ce champ.
    Le Soleil appel a la paix.
    Tu peux me séparer de ce en quoi je crois,
    mais je reste  :
    Belle,
    Heureuse,
    Punie,
    Dévastée.
    A l'intérieur,
    A l'extérieur.
    Mais surtout d'être incomprise parce que
    je t'aime.
    Salsa -

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  • Lune de miel qui brûle dans ton coeur,
    jour de pluie qui sauve un samedi.
    Vent du ciel qui  pleure depuis l'automne,
    mon ange reste sur ces ailes.
    Ton sourire me fait comprendre ma vie -
    La feuille qui tombe sur ce pavé gris.
    Je ne saurai m'arrêter un jour de te regarder.
    Levé de Soleil a minuit,
    couché de bonheur a midi.
    Je ne serais pas ton grain de va,
    ne pars plus jamais ou mon coeur ne battra
    plus.
    Comme un nuage dans un ciel pur.
    Vague de bonheur, ouverture de l'heure,
    perdu dans un de mes chacras.
    Je me suis couchée un vendredi,
    Pour mieux te dire que je t'aimais.
    Poussière de ma conscience,
    cesse de me regarder.
    Mon coeur est désormais fumé,
    et s'ouvrira quand autrui l'illuminera.
    Garce -

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  • La victoire nous attendait,
    au bout de son tunnel blanc.
    Merci a vous tous d'être venus.
    Nous briserons les rotules des 
    contestataires.
    Et traînerons les vrais
    dans la boue.
    Nous anéantirons cette révolution.
    Et les autels qu'ils ont construits.
    Qu'ils ont élevés avec des pierres.
    La victoire nous attendait au bout de l'Avenue.
    Ils souhaitent la paix,
    mais personne ne gagne
    avec la paix.
    Si tu laissais l'eau couler,
    sous le couvert de ton ombre assoiffée d'amour.
    J'irais porter des fleurs sur ta tombe,
    et ce Chagall sera accroché aux
    Portes du Cimetière.
    Nous ne pourrons pas gagner,
    mais nous détruirons quand même.
    Rien n'est plus complexe que l'amour et la paix.
    Et Dieu ne peut pas vous aider.
    Mais les fleurs seront semées dans les ruines
    de votre guerre.
    Salsa -

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  • Ici, que le Soleil est beau,
    et que le Soleil de pluie éclipse la nuée.
    Ici, que la buée est transcendante.
    Et que ta bouée est flottante.
    Ici, que mon coeur est fermé,
    et que ta clé est dans les catacombes.
    Ici, que les fleurs sont maudites.
    Baudelaire de mon coeur,
    tes fleurs sont maléfiques.
    Ici, que ton âme me fait mal,
    sur la terrasse de la Paix.
    Ici, que tes cafés sont savoureux,
    et que mes talons claquent sur les pavés.
    Ici, que la brume est claire.
    Buée, brume -
    Simplement me noyer.
    Ici, que la vie est ancrée.
    Mais si j'étais un homme,
    la vie serais moins facile.
    Ici, que ton nom est petit.
    Macrocosme dans l'univers de glace,
    autour du nom GEANT.
    Ici, que le monde est grand -
    Salsa & Garce -

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  • Sous la houle du matin,
    je vois la désolation.
    Et sans aucun aveux ou regrets.
    Le ciel se voile -
    Me battre pour une ligne qui restera verte.
    Aux yeux du monde.
    Et pour une vérité, 
    que même Socrate n'a pas trouvé.
    Le déterminisme ne fais pas tout.
    Et sans aveux,
    sans regrets.
    Je ne peux plus croire que demain arrive après aujourd'hui.
    Salsa -

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  • Quand le jour se lève,
    mes yeux sont a moitié ouverts.
    Et peut-être que le ciel pluvieux appel a une carrière judiciaire.
    Par ce temps d'orage,
    je suis perdue,
    je rage...
    Merci Laurent Desessard,
    merci de tourner ma page -
    Plus je suis là, plus il est tard.
    Pourtant je ne suis pas sur la plage.
    Regard vide et tapinage,
    Gargantuesque appétit pénal.
    Partage de liberté et nuance de perturbage.
    Réveille toi au Parcobus Champlain,
    car ta métaphysique est seulement de passage.
    Tu es sous forme d'inconscience,
    mais par le soulagement tu es consciente.
    Modifie ta pensée,
    sous le sombre couvert de mon Caribou.
    Enchanté.
    Salsa & Garce -

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  • Donnant sans cesse le besoin d'aimer,
    le monde peut se passer de maux.
    Les mots sont utiles aux fonctions,
    sans cesser d'aimer les réponses.
    Au besoin de pleurer,
    au besoin de briser -
    Ainsi ne s'achève jamais la finalité,
    sans cesser de raisonner.
    Un triptique au milieu des nuages,
    et ton milk-shake au milieu de nul part.
    Sans plainte et sans bruit,
    derrière le scaphandre de la peur -
    L'absence de mots justifie la pensée.
    Tu te moques de ce qui est sacré,
    sans cesser de plaindre ceux qui réalisent que rien n'est valable.
    Salsa -

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  • Sans pluie,
    les roseaux ne cessent de penser a Pascal.
    Ma vie violette me chante,
    mon âme noire me sotte.
    Gausse de toi de moi, papy.
    Espèce d'enfant,
    fils de catin.
    Sainte Thérèse, hypocrite.
    Le Banana Split du Christ.
    On a pas envie de dire "Merci mon Dieu" -
    Le disciple n'est pas au dessus de son maître,
    Saint Père, pain de Saint Preux.
    La croix d'argile.
    FEMININ -
    Le mâle de la langue.
    Ma compagne a prit le même sujet.
    Salsa & Garce -

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  • Alors on danse la vie.
    Je me sens ludique,
    collée a mes partielles.
    Ton coeur ne bat plus,
    alors que le mien rit.
    Pars de ton canapé,
    respire mais ne t'arrêtes pas -
    Je ne vois que ton sourire quand mes yeux sont fermés.
    Ne me lance plus de rêves mais fête moi.
    Je ne peux pas te le dire,
    mais tu me rends folle.
    Retourne sous la lueur,
    mais ne le dit a personne.
    L'homme libre choisit le bien -
    Choisi donc le bien.
    Garce -

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  • Quand tu seras parti,
    l'avion sera dans les nuages.
    Route de béton,
    Route de terre,
    Désir de voyage,
    Désir de sexe -
    je me demande où est la plume.
    Dans le pigeon d'à-côté.
    Garce -

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  • J'ai vu,
    la plage et Christiane sur la Scène.
    J'ai vu,
    Ziggy Stardust et Garce dans le métro.
    J'ai vu,
    la pluie tomber devant ma fenêtre et Donita Sparks sans culotte.
    J'ai vu,
    la neige en Juillet et Eve Ensler au théâtre.
    J'ai vu,
    Salvador au MoMa et Courtney Love chanter "Gutless".
    J'ai vu,
    la mort et les Pussy Riot prier dans une église.
    J'ai vu,
    la fin du monde et les débuts des Slut Walk.
    J'ai vu,
    les feuilles se décoller une a une et Kathleen Hanna écrire sur un mur.
    J'ai vu beaucoup de choses,
    trop peu sont bonnes,
    ainsi comme le lendemain du point,
    la direction a prendre est toujours certaine -
    Salsa -

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  • Exprime ta boule, mon tendre métronome queer,
    Riche de coeur, mais pauvre d'esprit -
    Mange don du riz, chinois de pacotille -
    Talon aiguille,
    ne te piques pas où tu risques la mort d'un mercredi après midi.
    Jeune que tu es, pleure l'isolation de mon coeur.
    Mais jamais on en a vu de tels dans tout le monde libre -
    Putain d'isolation,
    en haut,
    en bas,
    sur les trottoirs de Paname,
    prostituée sale.
    Offre lancement que tu ne feras jamais,
    Il ne faut pas que l'Univers entier s'acharne sur Pascal -
    Ne dis pas non, tu as souris.
    Dans tes Prévert, tu as l'étoffe d'une cracotte.
    Tu croustille sous la dent du dictateur,
    comme croustille sous ma dent
    le médicament.
    Je m'en vais vers les chemins de la pensée.
    Comme me diraient Jacqueline Russ et Clotilde Leguil.
    Ma postface est inédite.
    Je suis un génie.
    Tous les génies sont incompris.
    Trop souvent je me sens incomprise.
    La vie est belle, il faut se battre,
    Mais reste inscrite -
    Douce marâtre qui me regarde de son oeil de poisson mort,
    je ne cherche plus a être appréciée du monde social,
    mais a posséder le Logos d'or.
    Mort sociale, rythme cardiaque et héroïne pure.
    Tenir une lampe allumée, ne me permet toujours pas de voir ce monde remplis de toitures, de murs et de planchers.
    Et je me demande : Qui respire ?
    Salsa & Garce

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  • Mais où suis-je ?
    Je suis perdue dans ce monde fermé,
    peut-on dire que c'est le mien ?
    J'ai cette pulsion qui me hante,
    depuis lundi.
    J'ai ce sentiment de perdition,
    qui ne s'échappe pas.
    Je n'ai qu'un seul souhait ce matin,
    de partir,
    de m'envoler,
    vers une terre nouvelle.
    Un espace qui me parait inconnu.
    Un lieu où les visages me semblent parfaits.
    J'ai cette pulsion qui me dit de partir.
    Partir de mon monde.
    Où je serais reine des Esprits.
    Dieu, si tu existes,
    je t'en persuade.
    Ecoute moi, et fais de ma vie un nouveau chemin -
    Une nouvelle ère qui pourrai redonner a mes lèvres un sourire.
    Les rires de ces êtres me paraissent illégaux.
    Je partirais de ce monde faux.
    Si tu me laisses le choix de m'évaporer dans un autre univers.
    Je ne sens plus mon coeur battre, comme la brume qui lève le matin -
    Je ne sens plus mes yeux s'ouvrir, comme ma plume qui glisse de mes doigts -
    Mon maître, songe une fois a mon futur,
    et j'offrirai le bonheur a des êtres qui le méritent.
    Comme l'océan qui fait fondre le soleil,
    la nuit,
    sur la plage de Luzeronde.
    Garce -

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  • Etre, la seule tâche a accomplir,
    persécute moi, car je t'aime.
    Rosée du matin.
    Je ne suis que mort de ma miséricorde.
    Le pain au chocolat de la vie,
    nous somme la frangipane et Jésus est le Chocapic.
    Insulte de la communion en toi,
    Babylone.
    Babylone.
    Mini jupe.
    Tout ce qu'il te reste a faire, c'est rêver.
    Oh, choquée de sang,
    hôte toi de ma lime.
    Sanglots célestes et Sal Tin Banque.
    Salsa & Garce -

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  • Dans le pré rouge du sang patriarchal,
    la couleur des sentiment versés.
    Seul devant l'immensité naturelle,
    le silence perturbant lui déplaît.
    Gardé de près par une horde grimaçante,
    sous la houle menaçante.
    Vert d'une couleur rouge,
    et affamé par l'orgie.
    Sous le couvert d'une nuit hostile.
    Il reste debout.
    Le quinquennat depuis 2000,
    et la femme s'en est allée.
    Potenciellement outré par ce vent.
    H. l'impitoyable.
    Gardé prêt par l'homme savant.
    Salsa -

     


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